SocialLe GICAM et les mandants tripartites au cœur de la promotion du travail décent en Afrique

Le GICAM et les mandants tripartites au cœur de la promotion du travail décent en Afrique

« En tant que mandants tripartites, nous devons jouer un rôle important dans la promotion du travail décent (PPTD), en élaborant un plan d’action propre à chaque pays». Tels sont les propos de Samba Sy, ministre sénégalais du Travail, lors de la cérémonie marquant l’ouverture des travaux de la formation régionale organisée à Dakar. Entendons par « travail décent », un travail qui allie les critères de productivité, sécurité, égalité et dignité pour chaque être humain en âge de travailler.

La problématique du travail décent est toujours d’actualité dans les pays en voie de développement. Mais que recouvre essentiellement cette notion ? Selon le Bureau International du Travail (BIT), elle concentre les activités de tout travailleur pour une meilleure survie. « Travailler ou faire du travail décent devient une exigence majeure du monde actuel. Ceci passe par une démarche d’amélioration continue de nos connaissances, de nos compétences et de nos capacités», a poursuivi le ministre.

La formation pour l’Afrique sur les politiques sociales pour le travail décent qui s’est tenue du 26 au 30 mars 2018 avait pour principal objectif de renforcer les capacités des participants afin de leur permettre de contribuer au développement de la politique sociale et de l’emploi aux niveaux national, régional et international.

Au programme, diverses thématiques : l’introduction générale à l’OIT, les normes internationales du travail, le dialogue social et le tripartisme, le salaire minimum, les politiques intégrées, les socles de protection sociale, le travail décent dans le secteur informel et les politiques de migration.

À l’issue de cette formation, les participants seront en mesure d'identifier et hiérarchiser les déficits du travail décent dans leur pays et d'élaborer un plan d'action clair et précis, pour y remédier sur la base du programme du travail décent dans le domaine de leur choix.

Le GICAM, en tant qu’organisation patronale, a été représenté à ces travaux par sa commission « Social », plusieurs thématiques de ce programme de formation constituent ses champs de bataille. Le travail décent doit devenir une culture pour les entreprises camerounaises et le Groupement, son défenseur. Le GICAM a d’ailleurs interpellé sur la problématique du Dialogue social et du tripartisme car en tant qu’organisation régie par la Convention 87 de l’OIT sur la liberté syndicale, il se doit d’être outillé pour accentuer son rôle de lobbying et de plaidoyer , mieux définir ses positions et formuler des propositions auprès du Gouvernement, dans l’intérêt des entreprises.

Cette formation, financée via des bourses offertes par l’OIT, se poursuivra par un accompagnement des participants sur une période de 06 mois. Ceci permettra ou facilitera la mise en œuvre des différents plans d’action élaborés en fin de formation, car il faut le dire, le travail décent n’est pas une destination, mais un chemin.

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