Date : 27/07/2022 17:39
Le 08 juin 2022, le Président du GICAM, M. Célestin
Tawamba, porte-voix du secteur privé du Cameroun, adressait une correspondance
en sa qualité de Président de l’Union des Patronats d’Afrique Centrale
(UNIPACE), au président de la République française, S.E Emmanuel Macron pour « faire
état de la situation et tirer les conséquences de la guerre en Ukraine, qui est
un accélérateur des difficultés des pays africains au niveau de la sécurité
alimentaire. »
C’est aux mêmes titres (président du GICAM et de
l’UNIPACE) que le Président Tawamba s’est adressé au Chef de l’Etat français, le
26 juillet 2022, à la résidence de France à Yaoundé.
Exprimant la joie et l’honneur qui étaient siens de prendre
la parole, Célestin Tawamba s’est appesanti sur les raisons de sa missive du 08
juin au président Macron, en sa qualité de Président en exercice du Conseil de
l’Union Européenne. Il s’agissait pour lui de faire entendre la voix de
l’Afrique en ces moments troubles du fait de la Covid-19, aggravé aujourd’hui
par la guerre russo-ukrainienne, et les sanctions à l’endroit de la Russie qui
menacent la sécurité et la
souveraineté alimentaire du Cameroun et de l’Afrique, car « la
souveraineté n’est pas seulement au bout du fusil, mais aussi bien au fond de
l’assiette ».
Saluant
l’initiative FARM « Food and
Agriculture Resilience Mission » du
Président Macron, qui vise à promouvoir la
souveraineté alimentaire, Célestin Tawamba
a partagé quelques points abordés lors d’une séance de travail qui s’est déroulée
plus tôt ce même jour et à laquelle ont pris part le Ministre de
l’Agriculture et du Développement Rural, M. Gabriel MBAIROBE, le Ministre de
l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, M. Alamine
MEY, le Ministre de l’Elevage, de la Pêche et des Industries Animales, Docteur
TAÏGA, ainsi que des Chefs d’entreprises et des leaders d’associations
professionnelles.
L’on se souvient que dans une interview accordée à TV5 Monde Afrique, le
25 juillet dernier, le Président du GICAM avait indiqué que « Nous
émettons nos besoins et la France ne peut apporter des solutions qu’à ce que
nous allons proposer ».
C’est en cela qu’a consisté
cette séance de travail : « l’Expression des besoins des filières
camerounaises » à l’issue de laquelle des propositions de solutions
ont été formulées sur le court et le long terme.
Par ailleurs, le président du GICAM a indiqué que c’est
« animés par la volonté commune de construire une réponse appropriée aux
défis majeurs du développement agricole du Cameroun, que les patronats
camerounais et français travaillent ensemble à l’avènement de partenariats
privés entre entreprises camerounaises et françaises qui visent à structurer
des filières complètes et durables dans le secteur agricole ».
Le Président Tawamba s’est voulu rassurant quant à la disponibilité et
l’engagement du secteur privé camerounais à œuvrer « avec toute la détermination requise vers cet
idéal de co-responsabilité sur les enjeux économiques, sociaux et
environnementaux du monde ».
Car a-t-il dit « …
je vois dans ces partenariats et, au-delà, dans votre visite au Cameroun, les
fondements du renouveau du partenariat économique, mutuellement bénéfique. L’Initiative
FARM nous y aidera ».