Atelier Les préoccupations des entreprises au cœur des débats

Les préoccupations des entreprises au cœur des débats

« Le Cameroun vient de perdre trois places dans le classement Doing Business 2019. Notre pays est 166ème sur 180 pays dans le monde en matière de facilité à faire des affaires. Ce classement ne nous honore pas et signifie que nos efforts restent en deçà de nos attentes», s’est indigné le secrétaire exécutif du GICAM à l’entame de l’atelier qui s’est tenu au siège du Groupement à Douala, le 20 novembre 2018, sur l’état des préoccupations prioritaires des entreprises et des réformes pour l’amélioration de l’environnement des affaires au Cameroun. Et de poursuivre : « Nous devons plus que jamais travailler ensemble, secteur public-secteur privé, main dans la main, pour relever les défis de l’amélioration de l’environnement des affaires au Cameroun».

Dans son mot de circonstance, Jean Claude Ebe Evina, président de la commission «Environnement des Affaires » du GICAM, a relevé quelques insuffisances méthodologiques du Doing Business avant d’indiquer que l’ambition du GICAM était d’explorer d’autres dimensions de l’environnement des affaires qui ne sont pas prises en compte dans le classement. Il est également question d’aller au delà de la ville de Douala, qui est le champ d’étude du Doing Business et recueillir le ressenti des opérateurs économiques des autres régions du Cameroun.

A la suite de M. Ebe Evina, deux exposés ont été présentés, relatifs aux études réalisées par le GICAM sur les préoccupations des entreprises. Les cinq principales préoccupations des entreprises qui ressortent des résultats de ces études, indépendamment de leur taille et de leur secteur d’activité, sont les suivants: 

le coût élevé du crédit ; 

les taux élevés d’imposition fiscale ;

les tracasseries administratives ;

la concurrence déloyale ;

l’insécurité dans certaines régions.

La parole a ensuite été donnée aux représentants des administrations publiques présentes : MINFI, MINMIDT, APME, MINMAP, MINPOSTEL, MINHDU, MINEE, MINCOMMERCE, API  et Comité de compétitivité, pour présenter les réformes en faveur de l’amélioration de l’environnement des affaires au Cameroun. Il en est ressorti que les entreprises n’étaient pas suffisamment informées sur ces réformes. Certaines préoccupations soulevées restent cependant difficiles à adresser et requièrent la contribution des entreprises et des organisations patronales. Il s’agit, en particulier, de l’accès au financement et de la lutte contre le commerce illicite. 

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