Date : 22/11/2018 18:48
« Comment améliorer la performance globale et durable de votre entreprise ? » Voilà le thème du séminaire organisé par le GICAM ce 19 novembre 2018 à Douala. Plus d’une soixantaine de chefs d’entreprise et porteurs de projet, membres et non membres du GICAM, y ont pris part.
« La volonté du GICAM est d’accompagner les entreprises et, en particulier ses membres, vers la performance. » C’est le message que l’on peut retenir du mot introductif du secrétaire exécutif du Groupement qui a profité de cette occasion pour énumérer les actions phares que le GICAM a menées depuis le début de l’année pour améliorer la performance des entreprises au Cameroun.
Jean Claude Ebe Evina, président de la commission « Environnement des Affaires » du GICAM a, à la suite du secrétaire exécutif, défini le cadre de la performance et ses principales dimensions en lien avec l’environnement des affaires au Cameroun. On retient de sa présentation que la performance est l’association de l’efficacité et de l’efficience. Du point de vue commercial, l’efficacité se mesure par le chiffre d’affaires alors que du point de vue économique, elle est appréhendée par la valeur ajoutée, la marge brute ou l’excédent brut d’exploitation. Du point de vue financier, l’efficience tient à la marge brute d’autofinancement.
Patrice Yantho, directeur général de JMJ, principal intervenant du séminaire, est revenu en détail sur les déterminants de la performance. Après avoir présenté le potentiel de l’Afrique et les enjeux pour les entreprises camerounaises, il a axé son propos tour à tour sur le cycle de vie de l’entreprise, du promoteur et de l’investisseur, les préoccupations des PME ainsi que sur quelques solutions. L’accent a également été mis sur le capital – investissement comme moyen à promouvoir pour le financement des start-ups et entreprises en crise. Son intervention s’est achevée par un exposé sur les solutions pour la performance des entreprises.
Les principaux messages qui ressortent de l’exposé riche et dense de M. Yantho sont les suivants :
• les promoteurs d’entreprise doivent avoir une vision de long terme et se faire assister par des experts ;
• les politiques publiques doivent être adaptées selon les phases du cycle de l’entreprise : amorçage, création, croissance, maturité, crise, déclin et transmission;
• les pouvoirs publics doivent agir sur des leviers fiscalo-douaniers, garantir la justice, l’équité et la saine concurrence, apurer les créances des entreprises, assurer la sécurité des investissements, faciliter le développement des activités du capital investissement et dynamiser le marché financier ;
• les banques doivent recourir aux fonds de garantie, financer les entreprises en difficulté sur la base de plans pertinents et recourir à l’expertise pour la structuration des financements.