Date : 06/03/2020 09:53
Le
Gicam a eu l’honneur d’accueillir ce mercredi 04 mars 2020, l’ambassadrice du
sommet Afrique –France 2020. Venue « vendre » le sommet qui se
tiendra à Bordeaux du 04 au 6 juin 2020 sous le thème, « la ville et les territoires durables », Mme Stéphanie RIVOAL a rencontré une
centaine d’entreprises membres du Gicam, en présence de plusieurs autres
partenaires et membres du secteur privé ainsi que de la société civile.
Dans son mot introductif, le président du Gicam a
souhaité la bienvenue et s’est réjoui de l’initiative du président français
d’inscrire les entreprises au cœur du débat. Il a en outre relevé que
l’occasion est donnée au secteur privé d’être au centre de la conception et de
la matérialisation des projets de villes durable. Il lui reviendra ainsi de se
rendre disponible pour participer aux réflexions sur les modèles de
partenariats public-privé, la mobilité et la durabilité des ressources en
milieu urbain et périurbain.
Il
a conclu en rappelant son plaidoyer lors de la visite en octobre 2019, du
ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, pour une refondation
du partenariat entre la France et le secteur privé camerounais.
Prenant
la parole, Mme RIVOAL a fait une
présentation sommaire de ce que sera le sommet en lui-même. Elle a ainsi relevé
pour marquer l’originalité du sommet de juin, notamment à travers ses trois
dimensions :
-La
rencontre du politique avec les chefs
d’états et de gouvernements,
-« le Salon innovant », dédié
aux projets et aux solutions pour
la ville et les territoires durables, salon qui se déploiera à travers ses sept quartiers thématiques conçus pour une
efficacité de visite et d’exposition (nourrir les villes, embellir et aménager
les villes, accéder aux services essentiels,
vivre dans la ville, connecter la ville, se déplacer dans la
ville/visiter la ville, financer et structurer les projets.
-« Le
Challenge des 1 000 » qui consiste à prendre en charge la participation
de 1000 jeunes entrepreneurs Africains qui iraient à Bordeaux présenter leurs
solutions à la ‘Cité des Solutions’.
La
phase des échanges, couplée aux interventions spécifiques de quelques acteurs
majeurs dans le domaine de l’architecture, des études et planification urbaine,
et du financement, a permis d’examiner les préoccupations des participants et
mis en lumière les aspects qui intéresseraient les chefs d’entreprises.
Il
ressort ainsi la nécessité pour les chefs d’entreprises qui prendront part à ce
sommet, d’être suffisamment factuels et concrets tant dans leurs approches que
lors des échanges. Car le salon, de manière singulière, mettra sur un même
site, les acteurs économiques, les
professionnels et partenaires dans divers domaines, les acteurs de la société
civile et les décideurs qui veulent s’engager et investir dans les villes et
territoires durables de demain.
La place du développement durable dans nos villes
étant un enjeu majeur, il a été rappelé la nécessité pour les partenaires
financiers et les banques de mettre un accent sur la mise en place d’une
ingénierie financière, à l’effet de proposer de manière spécifique, des
produits bancaires et non bancaires adaptés aux entrepreneurs, et leur laisser
le temps de se consacrer à 90% à leur corps de métier au lieu de passer leur
temps à réfléchir sur les problèmes de financement.
Dan cette même veine, la base de ce développement durale devrait se
consolider en mettant un accent sur de nouveaux programmes de formations adaptés
pour les jeunes. Pour ce qui est des synergies entre ces acteurs, le plaidoyer
est fait pour un consolidation du partenariat public-privé, la réorientation
des actions des collectivités vers la création d’entités privés capables de
porter des projets, de chercher des
financement adapté et de réaliser des investissement dans les villes. L’exemple
a été pris de la SMID, (Société Métropolitaine d’Investissement) mise sur pied
la CUD.
Il conviendrait en définitive, lors de ce salon, de
savoir tirer un maximum de profit en
termes de contacts directs, de rencontres et partenariats à nouer pendant ce
sommet qui se veut plus économique que politique.
En guise de conclusion, le président du Gicam a
relevé que l’initiative du sommet avec les articulations spécifiques dédiées au
secteur privé s’inscrit dans la démarche de refondation souhaitée. Elle constitue ainsi un nouveau départ des
relations entre la France et l’Afrique, avec l’entreprise qui est placée au
cœur des enjeux. Les modalités de participations seront ainsi communiquées en
temps opportun pour une participation massive des entreprises camerounaises qui
se sont d’ores et déjà signalées au cours de cette rencontre fort riche en
enseignement.
Du
04 au 6 juin 2020, la ville de Bordeaux joindra l’utile à l’agréable, car en
marge du grand sommet, le volet culturel ne sera pas du reste. Révélation a été
faite que deux artistes africains s’y produiront en spectacle, donc un
camerounais.