CoopérationVisite de Mme L’ambassadeur du sommet France-Afrique

Visite de Mme L’ambassadeur du sommet France-Afrique

Le Gicam a eu l’honneur d’accueillir ce mercredi 04 mars 2020, l’ambassadrice du sommet Afrique –France 2020. Venue « vendre » le sommet qui se tiendra à Bordeaux du 04 au 6 juin 2020 sous le thème, « la ville et les territoires durables », Mme Stéphanie RIVOAL a rencontré une centaine d’entreprises membres du Gicam, en présence de plusieurs autres partenaires et membres du secteur privé ainsi que de la société civile.

Dans son mot introductif, le président du Gicam a souhaité la bienvenue et s’est réjoui de l’initiative du président français d’inscrire les entreprises au cœur du débat. Il a en outre relevé que l’occasion est donnée au secteur privé d’être au centre de la conception et de la matérialisation des projets de villes durable. Il lui reviendra ainsi de se rendre disponible pour participer aux réflexions sur les modèles de partenariats public-privé, la mobilité et la durabilité des ressources en milieu urbain et périurbain.

Il a conclu en rappelant son plaidoyer lors de la visite en octobre 2019, du ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, pour une refondation du partenariat entre la France et le secteur privé camerounais.

Prenant la parole, Mme RIVOAL a fait une présentation sommaire de ce que sera le sommet en lui-même. Elle a ainsi relevé pour marquer l’originalité du sommet de juin, notamment à travers ses trois dimensions :

-La rencontre du politique avec les chefs d’états et de gouvernements,

-« le Salon innovant », dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables, salon qui se déploiera à travers ses sept quartiers thématiques conçus pour une efficacité de visite et d’exposition (nourrir les villes, embellir et aménager les villes, accéder aux services essentiels,  vivre dans la ville, connecter la ville, se déplacer dans la ville/visiter la ville, financer et structurer les projets.

-« Le Challenge des 1 000 » qui consiste à prendre en charge la participation de 1000 jeunes entrepreneurs Africains qui iraient à Bordeaux présenter leurs solutions à la ‘Cité des Solutions’.

La phase des échanges, couplée aux interventions spécifiques de quelques acteurs majeurs dans le domaine de l’architecture, des études et planification urbaine, et du financement, a permis d’examiner les préoccupations des participants et mis en lumière les aspects qui intéresseraient les chefs d’entreprises.

Il ressort ainsi la nécessité pour les chefs d’entreprises qui prendront part à ce sommet, d’être suffisamment factuels et concrets tant dans leurs approches que lors des échanges. Car le salon, de manière singulière, mettra sur un même site, les acteurs économiques, les professionnels et partenaires dans divers domaines, les acteurs de la société civile et les décideurs qui veulent s’engager et investir dans les villes et territoires durables de demain.

La place du développement durable dans nos villes étant un enjeu majeur, il a été rappelé la nécessité pour les partenaires financiers et les banques de mettre un accent sur la mise en place d’une ingénierie financière, à l’effet de proposer de manière spécifique, des produits bancaires et non bancaires adaptés aux entrepreneurs, et leur laisser le temps de se consacrer à 90% à leur corps de métier au lieu de passer leur temps à réfléchir sur les problèmes de financement.

Dan cette même veine, la  base de ce développement durale devrait se consolider en mettant un accent sur de nouveaux programmes de formations adaptés pour les jeunes. Pour ce qui est des synergies entre ces acteurs, le plaidoyer est fait pour un consolidation du partenariat public-privé, la réorientation des actions des collectivités vers la création d’entités privés capables de porter des projets, de chercher  des financement adapté et de réaliser des investissement dans les villes. L’exemple a été pris de la SMID, (Société Métropolitaine d’Investissement) mise sur pied la CUD.

Il conviendrait en définitive, lors de ce salon, de savoir tirer un maximum de profit  en termes de contacts directs, de rencontres et partenariats à nouer pendant ce sommet qui se veut plus économique que politique.

En guise de conclusion, le président du Gicam a relevé que l’initiative du sommet avec les articulations spécifiques dédiées au secteur privé s’inscrit dans la démarche de refondation souhaitée.  Elle constitue ainsi un nouveau départ des relations entre la France et l’Afrique, avec l’entreprise qui est placée au cœur des enjeux. Les modalités de participations seront ainsi communiquées en temps opportun pour une participation massive des entreprises camerounaises qui se sont d’ores et déjà signalées au cours de cette rencontre fort riche en enseignement.

Du 04 au 6 juin 2020, la ville de Bordeaux joindra l’utile à l’agréable, car en marge du grand sommet, le volet culturel ne sera pas du reste. Révélation a été faite que deux artistes africains s’y produiront en spectacle, donc un camerounais.

 

 

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